Le dimanche 30 novembre a eu lieu la traditionnelle fête de la Sainte-Barbe à Ungersheim.
Merci au Président de l’Amicale des mineurs d’Ungersheim Jean Paul Hasenforder et à toute son équipe pour l’organisation de cette rencontre amicale et très sympathique autour d’un repas.
Un moment très émouvant parmi d’autres.
Martin Konieczny (Président d’honneur de l’amicale des mineurs d’Ungersheim) et Gerhard Martin (Président des mineurs de Buggingen)
La fève des chevalements du carreau Rodolphe a été créée. Cora Wittenheim la glissera dans ses galettes maison. Un grand merci à Jacqueline Goepfert (Fabophile) pour cet investissement personnel, le résultat en valait la peine.
Pour les collectionneurs, une bourse d’échange aura lieu dans la galerie marchande de Cora Wittenheim le 17 janvier 2009.
http://www.lagrandcombe.fr/mine.html
Une adresse à voir pour retrouver...
« page précédente | Accueil
http://www.lagrandcombe.fr/mine.html |
Ville de La Grand Combe |
|
La découverte du charbon sur le territoire de la commune fut à l'origine de l'exploitation du bassin houiller des cévennes. La compagnie des mines de
la Grand-Combe fut créée en 1836 et en 1837.
» Page précédente » Haut de page |
||||||||
Le Monde du 17 novembre 08
Les friches belges prises d'assaut
(...) Sylvain ne compte plus ses passages ici. Le jour, il est un banal Français de 31 ans, consultant en entreprise. La nuit, il est "explorateur urbain". Il arpente les toits, plonge dans les mines, traverse les usines en friche. Il fait partie d'une petite communauté passionnée par la découverte de ces lieux oubliés, devant lesquels on passe sans regarder ou dont on ignore l'existence. Recenser des monuments, raconter le patrimoine caché, parfois au risque d'être reconduit hors des bâtiments - il est rare que la police aille plus loin. Ils sont une petite trentaine, en Belgique, à échanger leurs trésors, sur Internet principalement, avec d'autres défricheurs, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en France... Avec une règle commune : pas de détérioration. (...) Sylvain s'inquiète pourtant de la notoriété de son site Web (www.forbidden-places.net) et de son influence sur les adolescents, plus enclins à prendre des risques. "Un jeune est mort la semaine dernière, raconte-t-il. Il était à la gare Centrale et est tombé dans une cheminée de ventilation." (...) Leur connaissance des bâtiments de Cheratte est digne d'anciens mineurs. Dans ces splendides édifices en brique rongés par le temps, Sandy, ingénieure chimiste dans le civil, fait la guide. "Ici, ce sont les cadrans de pointage", explique-t-elle devant de grands panneaux en bois dans la pièce centrale. "Et là, la salle de recharge des Oldham, les lampes antidéflagrantes." Pour elle, l'abandon du patrimoine industriel est un drame. "Ces bâtiments sont protégés, donc le propriétaire ne peut pas les détruire. Mais vous voyez dans quel état il les laisse..." En chemin vers la destination suivante, les carrières de Caestert et Lanaye, à la frontière néerlandaise, Vincent et Sandy sortent une carte des lieux. C'est un immense gruyère, des milliers de labyrinthes qui s'étalent sur des kilomètres. Comment s'y retrouver ? "On ne s'y retrouve pas !", répondent-ils en choeur. Laura Dambremont, 17 ans, et Nicolas Elias, 24 ans (www.lost-ground.net), les autres explorateurs du jour, n'ont pas l'air plus inquiets que cela. Ils sont venus à l'explo par le biais de la photo.
"Moi, je suis plutôt toits", explique la lycéenne, paupières fardées de rose, treillis et sweat-shirt à l'effigie d'un groupe de rock. "Moi, à la base, j'aime bien les usines", répond Nicolas, qui travaille dans une imprimerie. Le danger n'est pas pour leur déplaire. "Je préfère quand c'est interdit, c'est un peu comme un jeu, on se cache des gardes", affirme-t-il. Dans les carrières de tuffeau de Caestert, pas besoin de ruser pour se cacher. Il suffit d'éteindre sa lampe. Les voûtes de 15 mètres creusées dans cette pierre tendre se ressemblent toutes. Pourtant, Vincent et Sandy finissent par trouver ce qu'ils cherchaient : des graffitis anciens. Là, un soldat dessiné à la sanguine, daté de 1824. Ici, une pendaison ou un manège, dessinés à la même époque. "Une exploitation à ciel ouvert a commencé à grignoter les carrières, explique Vincent. Mais un arrêté de protection a été signé, à cause des graffitis." La préservation des sites préoccupe tous les explorateurs urbains. Gilles Durvaux, 46 ans, le "doyen" du petit groupe belge, est passionné par l'histoire industrielle. Son site Web (www.postindustriel.be) est nourri de récits et de photos prises pendant plus de vingt ans. Devant les batteries de fours étroits de l'ancienne cokerie d'Anderlues, près de Charleroi, il semble ému par ce paysage qu'il a vu des dizaines de fois. "Ici, on voit comment les objets passent d'une civilisation à une autre." L'usine abandonnée est un lieu incroyable. Sa beauté silencieuse abrite un poison mortel.
Derrière les fours, des salles où les machines trempent dans des flaques multicolores, des citernes où l'eau a remplacé le benzol, du cyanure, des mottes cotonneuses d'amiante à l'air libre... Le site est fermé depuis novembre 2002 et immobilisé par un conflit judiciaire. La situation des friches en Belgique diffère de celle de la France, explique Claude Chaline, professeur à l'Institut d'urbanisme de Paris (La Régénération urbaine, PUF "Que sais-je ?", 1999). "En France, l'abandon est rare, dit-il, sauf dans les régions pauvres." Quant à la démolition-reconstruction, elle est rendue difficile par la législation. On lui préfère désormais "la réaffectation des bâtiments abandonnés, surtout dans les villes : on les transforme par exemple en hôtels de luxe". Vincent Duseigne déplore les destructions de plus en plus systématiques du patrimoine industriel wallon. Au fil des ans, il a récupéré de nombreux objets et documents, cartes, carnets d'usines, et a aujourd'hui l'ambition d'ouvrir un musée. Gilles Durvaux, lui, a prévu de partir en Pologne - en Silésie - pour "un reportage social" sur l'industrie. Quant à Sylvain Margaine, il expose régulièrement ses photographies d'explorations, prises des Etats-Unis à l'Australie, en passant par la Belgique. Pour montrer à ceux qui n'auraient pas envie de ramper sous les grillages ce qui se cache derrière.
Clara Georges
Plusieurs élus régionaux, étaient présents jeudi, ainsi que le président du CILAC, M. Lemoine.
Jusqu'à samedi, le Centre historique minier de Lewarde accueille un colloque international autour du thème de l'héritage de la mine. Avec des questions qui se posent dans les différents pays concernés : que faut-il conserver, et comment reconvertir ce patrimoine ?
PAR J-F. GUYBERT
douai@lavoixdunord.fr.
Ils sont universitaires, professeurs, historiens, conservateurs de musées, ou travaillent encore dans des mines en exploitation. Ils sont une centaine, venus d'Italie, de Pologne, de Slovaquie, voire de Tunisie, afin de débattre de leurs préoccupations communes. Hier, lors de la matinée d'ouverture, plusieurs élus régionaux, dont Daniel Percheron, avaient aussi fait le déplacement. Car, si l'exploitation s'est achevée ici en 1990, d'autres pays l'ont poursuivie. C'est notamment le cas en Pologne, ou en Tunisie, avec les phosphates. Mais tous pensent désormais à l'après mines. Ce colloque, mis sur pied conjointement par le CHM et le Comité d'information et de liaison pour l'archéologie, l'étude et la mise en valeur du patrimoine industriel (CILAC), c'est en quelque sorte l'opportunité de confronter les expériences, pour pouvoir aller plus loin dans la réflexion, Ainsi, les Tunisiens, qui envisagent de transformer une de leurs mines en musée, sont vivement intéressés par l'expérience accumulée ici. Rappelons qu'en ce qui concerne le CHM, le projet de création remonte aux années soixante-dix, et qu'il est ouvert depuis 1984.
Jeudi, les présents ont ainsi pu écouter plusieurs intervenants - ils seront une trentaine en tout - leur parler de ce qui définit un paysage minier, qui n'est absolument pas le même partout. Une mine de charbon n'ayant, par exemple, rien à voir avec une mine d'amiante, telles que celles que l'on trouve au Canada. Dans le premier cas, la matière exploitable représente 50 % de ce qui est extrait, dans l'autre, seulement 5 %. Les quantités brassées n'ont donc rien à voir, et l'environnement s'en ressent différemment.
Aujourd'hui, il sera question du traitement et de la reconversion de tous ces sites. Mais aussi des problèmes liés aux affaissements, dont certains peuvent tirer parti pour en faire, par exemple, des bases de loisirs. Enfin, demain, avant la synthèse, les participants s'interrogeront sur le fait de savoir ce qu'il faut détruire ou garder, lorsque l'exploitation a cessé. Et de quelle manière peut-on valoriser tout cela ?
Signalons encore qu'une visite de terrain a été organisée en autocars, jeudi, dans le Pas-de-Calais, à la découverte des différents sites miniers tels que les terrils, les cités, les fosses de Lens et Oignies. Et que, cet après-midi, une autre se déroulera, cette fois, dans le Valenciennois avec, en particulier, la visite de la fameuse fosse d'Aremberg. •
03.10.2008 au 04.01.2009, 12h00-20h
Lieu: Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 11, avenue du Président Wilson, 75116 Paris
Partenaires: K20K21 Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
Ma.-Di. 10h00 – 18h00
Jeu. 10h00 – 22h00
Ces dernières années, des photographies de Bernd et Hilla Becher, de Thomas Struth et de Candida Höfer, d'Andreas Gursky et de Thomas Ruff ont trouvé leur place dans les
grands musées et les grandes collections privées internationales. Lorsque Bernd Becher a repris la direction du département de photographie à la Kunstakademie de Düsseldorf (École des Beaux-Arts)
en 1976, ce fut le début d'une histoire incomparable. Aujourd'hui plusieurs générations de ce qu'il est convenu d'appeler « l'école des Becher » ont contribué à ce que l'art contemporain de
Düsseldorf soit reconnu au niveau mondial. On a parfois tendance à oublier que dès les années 70 la photographie a joué un rôle considérable sur la scène artistique de Düsseldorf : des artistes
tels que Gerhard Richter et Sigmar Polke, Hans-Peter Feldmann, Lothar Baumgarten et Katharina Sieverding ont fait des recherches sur la photographie en lien avec la peinture et l'art conceptuel,
les médias de masse et la documentation. Leur création est au coeur de nombreuses expositions de tout premier plan.
Environ 160 oeuvres sélectionnées d’une vingtaine d’artistes donnent à voir la diversité et la richesse de leurs photographies du début des années 70 à aujourd’hui à la
Kunstakademie de Düsseldorf.
L'exposition est invitée au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Elle présente pour la première fois avec une telle ampleur la diversité et l'actualité de la
photographie « made in Düsseldorf » en France. Des auteurs allemands et français dresseront le portrait des artistes et de leurs oeuvres dans un catalogue détaillé.
Artistes présentés :
Lothar Baumgarten, Bernd und Hilla Becher, Laurenz Berges, Elger Esser, Hans-Peter Feldmann, Andreas Gursky, Candida Höfer, Axel Hütte, Klaus Mettig, Simone Nieweg, Sigmar
Polke, Gerhard Richter, Thomas Ruff, Jörg Sasse, Ursula Schulz-Dornburg, Katharina Sieverding, Beat Streuli, Thomas Struth, Petra Wunderlich...
Commissariat général : Armin Zweite et Fabrice Hergott
Commissaires : Maria Müller, Isabelle Malz, Emmanuelle de l’Écotais, Anne Dressen
Avec le soutien de : Ministère des Affaires étrangères de la République Fédérale
d'Allemagne, WestLB, Bayer AG
PROGRAMME DES VISITES DU CARREAU RODOLPHE
- KALISTOIRE : Le 09 juin 2023 de 9h à 18h. Entrée gratuite. Pas de visites guidées ce jour.
- Journées européennes du patrimoine : les 20 et 21 septembre 2023 de 09 h à 17h
Départ des visites guidées toutes les 30 minutes
- Portes ouvertes : Les 23 juin, 07 et 21 juillet, 04 et 18 août - Visites guidées uniquement.
- Tous les mercredis de l'année sans RDV : un départ de visite à 9h et un départ de visite à 14h
- Toute l'année sur RDV : Renseignement au 06 27 70 63 43
La durée de la visite guidée est d'environ 2 h 30 avec possibilité d'adapter sa durée et le thème.
DANS LES PAS DU MINEUR DE POTASSE
Venez découvrir l’histoire de la potasse en Alsace, un siècle d’aventure industrielle et humaine.
- Une participation forfaitaire de 10€ par personne, sous forme de don en soutien au Groupe Rodolphe est demandée.
Visites scolaires et enfants de 6 à 16 ans 5€ par personne
- Entrée gratuite pour les enfants de moins de 6 ans et les membres de l'Association Groupe Rodolphe.
DANS LES PAS DU MINEUR DE POTASSE
Venez découvrir l’histoire de la potasse en Alsace, un siècle d’aventure industrielle et humaine.
L’association Groupe Rodolphe est présente sur le site depuis plus de 26 ans.
Forte du dynamisme de ses nombreux membres actifs, elle réhabilite des machines et matériels miniers et reconstitue des chantiers caractéristiques des méthodes d’exploitation de la potasse en Alsace.
Les mineurs guides de l’association vous proposent de découvrir les différentes techniques d’exploitation de la potasse, extraite jusqu’en 2003. Les visiteurs sont accompagnés par nos mineurs guides sur les pas du mineur et à travers la reconstitution des chantiers d’extraction ils leur proposent un véritable et réel voyage au cœur du métier du mineur.
Le circuit dure environ 2 heures, il permet de faire découvrir au public également deux chevalements, Rodolphe 1 et 2 ainsi que les deux machines d’extraction de 1912 et 1928 parfaitement restaurées et en état de marche ainsi que les installations de surface ayant permis le traitement du minerai. Mais aussi un ensemble complet et unique en France de machines minières allant des années 50 à 2004.
La visite du carreau est un moment d'intense émotion. Les mineurs du Groupe Rodolphe passionnés vous feront découvrir l'épopée des Mines de Potasse d'Alsace tout en apportant le témoignage de leur vécu au fond de la mine.
N'hésitez pas à donner vos réactions, à poster vos commentaires. Vous pouvez égalemment vous abonner à une newsletter, une lettre qui vous parlera de l'association et vous préviendra aussi à la publication de tout nouvel article.